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Chaque année, la vente de bière au Québec permet aux gouvernements provincial et fédéral d’amasser des centaines de millions de dollars en revenus. Ce n’est pas sans conséquences pour l’industrie brassicole.

Des revenus alléchants pour le gouvernement

La vente des produits des trois grands brasseurs permet chaque année aux deux paliers de gouvernement de récolter 520 millions de dollars en taxe spécifique sur l’alcool et en TVQ au provincial, et 272 millions en taxe d’accise sur l’alcool et en TPS au fédéral, pour un total de près de 800 millions. Et c’est sans compter les redevances sur l’eau payées par les brasseurs et les sept millions versés aux municipalités en taxes foncières.

Un impact négatif pour les grands brasseurs au Québec

La taxe spécifique sur les boissons alcooliques a été majorée de 57 % entre 2012 et 2014, et ces hausses draconiennes ont eu des répercussions beaucoup plus critiques sur l’industrie brassicole que sur celles du vin et des spiritueux, car, contrairement à ces produits, la bière sert de produit d’appel en dépanneur et en épicerie, c’est-à-dire que les détaillants la vendent au plus bas prix possible pour générer de l’achalandage dans leur commerce. Les hausses de taxes n’ont donc pas été refilées aux consommateurs, mais bien absorbées par les trois membres de l’ABQ.